La thermographie aérienne : la synergie de la caméra thermique et du drone

Illustration tirée du livre « La thermographie du bâtiment » de Dominique Pajani avec l’autorisation des éditions Eyrolles.

La thermographie est une méthode qui exploite le rayonnement infrarouge naturel de chaque matériau (invisible à l’œil humain) et le traduit en une palette de couleurs correspondant à une échelle de température, afin de le rendre visible.

Les images résultantes, appelées thermogrammes, sont utilisées pour mettre en évidence les variations de température.

Lorsqu’elle est associée à une caméra thermique montée sur un drone, cette technique offre des perspectives d’inspection révolutionnaires pour les toitures, les zones difficilement accessibles, ainsi que les vastes surfaces telles que les champs de panneaux photovoltaïques.

En thermographie, la qualité des résultats repose sur trois points fondamentaux :

1 - Préparation de la mission de thermographie par drone et vérification de la conformité des conditions météorologiques avec les objectifs de la mission :

Selon la nature de la mission, le choix du moment pour le vol est essentiel.

Une période juste avant le lever du soleil est privilégiée pour l’analyse d’une structure, tandis qu’une phase de production maximale convient davantage pour l’inspection de panneaux photovoltaïques.

La vitesse d’exécution du drone constitue un atout majeur pour ces missions, compte tenu de leur fenêtre horaire restreinte.

Deux avantages supplémentaires de l’utilisation du drone, impossibles à réaliser avec une caméra thermique terrestre, sont la capacité de maintenir un angle de vue constant, indépendamment de la hauteur du bâtiment inspecté, ainsi que la possibilité d’exploiter la distance sécurisée offerte par le drone lors de l’inspection de toitures.

Illustration tirée du livre « La thermographie du bâtiment » de Dominique Pajani avec l’autorisation des éditions Eyrolles

2 - La captation des thermogrammes :

Lors de la captation, il est essentiel de surmonter les biais liés aux différentes caractéristiques des matériaux. Il faut prendre en compte leurs émissivités variables, ainsi que les reflets de l’environnement et les conditions atmosphériques.

Nous utilisons un capteur infrarouge radiométrique haute résolution, auquel nous associons systématiquement une prise de vue dans le spectre visible. Cette approche facilite la localisation des détails à mettre en évidence.

La caméra infrarouge en question attribue des données de température à chaque pixel de l’image, offrant ainsi des possibilités de post-traitement et une analyse minutieuse pour chaque thermogramme.

3 - Interprétation des thermogrammes et rapport d'analyse :

Tout comme la phase de captation, l’interprétation des thermogrammes requiert une expérience de terrain substantielle, ainsi que des compétences spécifiques qui s’acquièrent grâce à une formation adéquate.

Dans cette perspective, le rapport que nous fournissons est élaboré en respect de la norme Afnor NF EN 13187 (Performance thermique des bâtiments – Détection qualitative des anomalies thermiques dans les enveloppes des bâtiments – Méthode infrarouge).

Afin de garantir sa valeur à long terme, ce rapport inclut une description minutieuse de l’ensemble du contexte de la prise de vue (conditions météorologiques, écarts par rapport aux exigences d’essai en vigueur…).

A qui nous adressons nous ?

Pour qu’elles applications ?

De maintenance préventive dans l'industrie (échauffement anormal matériel ou ligne électrique)
D'Inspections d'installation ou champs de panneaux photovoltaïques
De Recherche de déperdition énergétique ou défaut d'isolation dans les bâtiments.
De cartographie ou identification de fuites sur un réseau de chaleur